Wednesday, April 27, 2011

Le Nouvel Observateur : L'Independence de la Catalogne s'aproche!

"Mais Madrid la castillane et Barcelone la catalane tiennent là l'occasion d'étendre leur rivalité au-delà des Pyrénées et de régler leurs comptes devant les yeux du monde entier, à l'occasion de deux matches de football qui promettent de mettre au grand jour leurs différences." Le Nouvel Observateur 






 

 

Place aux choses sérieuses

Real Madrid-FC Barcelone, acte III. Après un échauffement sans vainqueur en Liga (1-1) et une finale du Coupe du Roi remportée en prolongation par le Real (1-0), les deux équipes se retrouvent mercredi pour la troisième fois en moins de deux semaines. L'enjeu ? Prendre une option pour la finale de la Ligue des champions avant le match retour, au Camp Nou, la semaine prochaine.

Les duels promettent une nouvelle fois d'être âpres entre le Barça et le Real, comme ici entre Messi et Sergio Ramos. (Reuters) Les duels promettent une nouvelle fois d'être âpres entre le Barça et le Real, comme ici entre Messi et Sergio Ramos. (Reuters)
Pas de raison de se lasser, les choses sérieuses ne font que commencer. Promis ! Même si les deux premiers affrontements entre les deux équipes, le premier en Liga pour un nul musclé (1-1), le second en finale de la Coupe du Roi pour un premier avantage pris par le Real (1-0), ont déjà atteint des sommets d'intensité et d'agressivité, le troisième acte entre le Real Madrid et le FC Barcelone en l'espace de 11 jours promet encore de monter d'un cran mercredi soir, avant un final en apothéose la semaine prochaine au Camp Nou. Il suffira que la petite musique de la Ligue des champions remplace un hymne espagnol copieusement sifflé la semaine dernière par les socios catalans en préambule de la finale de la Coupe du Roi, pour que les compteurs soient remis à zéro à l'entame de ce double affrontement qui offrira au vainqueur une place en finale de la compétition le 28 mai prochain à Wembley.

Ne vous y trompez pas, ni le Barça, recordman de victoires dans la compétition (25), ni le Real, qui n'avait plus mis la main sur la coupe depuis 1993, n'avaient relégué cette finale de la Coupe du Roi au second plan. Pas plus que leur affrontement en Liga en guise d'échauffement de cette guerre en quatre actes. Les matches sans enjeu n'existent tout simplement pas entre ces deux équipes. Mais Madrid la castillane et Barcelone la catalane tiennent là l'occasion d'étendre leur rivalité au-delà des Pyrénées et de régler leurs comptes devant les yeux du monde entier, à l'occasion de deux matches de football qui promettent de mettre au grand jour leurs différences.

On ne change pas une tactique qui gagne

Une tension à ce point exacerbée qu'elle s'est invitée en conférence de presse mardi à la veille de ces troisièmes retrouvailles. On y a entendu José Mourinho évoquer Albert Einstein mais surtout tacler Josep Guardiola, accusé de se plaindre à tort des décisions arbitrales justifiées. La réponse de son homologue barcelonais a été cinglante : "Il m'a appelé Pep, donc je vais le tutoyer moi aussi. José, demain, rendez-vous à 20h45 sur le terrain. En dehors, il a déjà gagné. (...) C'est le chef, le putain de patron de cette salle (de presse). On a travaillé ensemble, on se connaît. Mais visiblement il préfère rester avec les amis de Florentino Perez et sa « laiterie » (en référence à un groupe de journalistes pro-madrilènes)."

Ces derniers ont mis l'arbitre au coeur de l'événement en rappelant que Wolfgang Stark, finalement préféré à un Portugais, était un fan de Lionel Messi. Pas sûr que le sifflet allemand, qui pourrait priver Sergio Ramos, Raul Albiol, Angel di Maria ou pire encore Cristiano Ronaldo du retour en cas d'avertissement, ait le loisir d'apprécier le spectacle proposé par la puce argentine. Parce qu'il risque d'avoir beaucoup de travail pour contenir les deux équipes. Mais aussi parce que le Ballon d'Or risque une nouvelle fois de souffrir face au mur madrilène. Car si Guardiola reste convaincu que le salut de son équipe passera par le jeu, même en l'absence d'Andres Iniesta qui sera remplacé par Seydou Keita, il y a peu de raison que Mourinho, qui aime à rappeler qu'un 0-0 à domicile en Ligue des champions est un bon résultat, change de recette pour cette rencontre, lui qui a trouvé la parade pour ne plus revivre pareille humiliation qu'au Camp Nou en début de saison (5-0).

"Je suis le même entraîneur que celui qui a perdu 5-0", a-t-il balayé à deux reprises. "Et je n'ai pas de potion magique contre le Barça." Pourtant, en refusant d'entrer dans le jeu barcelonais pour lui proposer à l'inverse une véritable épreuve de force, comme à la tête de l'Inter Milan la saison dernière, le Portugais a réussi à instiller le doute dans les têtes catalanes. Une première victoire. "Tout est contre nous en ce moment. Le Real sera favori de la demi-finale", se lamentait Guardiola samedi, accréditant l'idée que le Barça courbe l'échine en cette fin de saison. Une manière aussi de mettre la pression sur le Real... Après les mots, les actes. C'est pour ce soir. Et ce ne sera pas encore la fin de la partie entre les deux géants espagnols. Vivement la suite !

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«Castellans contra catalans», diu Le Nouvel Observateur

El setmanari parisenc es fa ressò del context en què es juga l'eliminatòria d'avui

Pepe, la nova icona del madridisme més clàssic. Foto: UEFA

"Avui la música de la Champions substituirà un himne espanyol molt xiulat la setmana passada pels afeccionats catalans", assegura avui Le Nouvel Observateur . El setmanari parisenc considera que aquest partit i el de tornada de semifinals són "coses serioses", com asseguren en el titular.

Le Nouvel Observateur contextualitza l'eliminatòria en el conflicte polític: "La castellana Madrid i Barcelona, la catalana tenen aquí l'ocasió d'extendre la seva rivalitat més enllà dels Pirineus i d'arreglar els comptes pendents davant dels ulls del món sencer". El setmanari francès també es fa ressò de la polèmica esportiva entre els entrenadors del Barça i el Reial Madrid.

Catalonia is not Spain !!! ---- Freedom for Catalonia !

The billion-dollar grudge match: The enormity of El Clasico

 



 

By Will Tidey, CNN
April 27, 2011 -- Updated 1004 GMT (1804 HKT)
STORY HIGHLIGHTS
  • Real Madrid and Barcelona are Spain's richest and most successful football teams
  • Their rivalry began in 1902, when Barcelona won a Spanish Cup semifinal 3-1
  • The teams have since shared 51 Spanish La Liga titles, Madrid winning 31 to Barca's 20
  • In 2011 Barcelona and Real Madrid were drawn to play four times in 18 days
(CNN) -- There are few rivalries in sport that capture the imagination like the coming together of Real Madrid and Barcelona -- a soccer match of such enormity that it has its own nickname: "El Clasico."
On the field, it is a billion-dollar grudge match between the two best teams in the football-mad country of Spain.
Off the field, it is a tale of two cities -- a clash of Castilian nationalism and Catalan pride; and a rivalry of cultures forged in the Spanish civil war and the reign of General Franco.
The two will clash Wednesday at Real Madrid's Estadio Santiago Bernabéu before traveling to Barcelona for the second leg of the Champions League semifinal next week.
In a freak of fixture commitments, the superpowers of Spain will have met four times in the space of 18 days by May 4, giving the historic rivalry an epic new chapter.
Is Real Madrid's Jose Mourinho the master of mind games?
In Spain, the population of Catalonia don't consider themselves Spanish
--Adi-Oula Sebastian, barcablaugranes.com
Billion-dollar ball game
The modern-day El Clasico brings together the world's two highest-earning sports clubs -- boasting combined revenues of over $1 billion, according to international consulting firm Deloitte.

The great rivals also lead the sports world in wages. According to Sporting Intelligence, Barca paid an average salary of $7.9 million to players last season, with Madrid dishing out $7.4 million. The New York Yankees baseball team are third on the list, paying an average $6.8 million.
"Both teams (Madrid and Barca) have steadily grown their revenue streams in recent years, contributing to their on-pitch performance through investment in better facilities, players and the development of youth team players," said Dan Jones, sports business partner at Deloitte.
But while the two teams clearly share a license to print money, they have contrasting approaches to the business of spending it.
Real Madrid fan on third El Clasico
Barcelona set for battle
Madrid are famed for their extravagance -- with the $130 million paid to Manchester United for Cristiano Ronaldo in 2009 typical of their cavalier policy in the transfer market. They profess the '"Galacticos" mentality -- a team of superstars -- demonstrated by a 2010-11 squad that cost an eye-watering $689 million to assemble.
Barca are not without their big-name signings, but rely far more heavily on homegrown talent -- with the likes of Lionel Messi and Spanish World Cup winners Xavi and Andres Iniesta being products of the club's youth academy. Barca's current squad cost just $254 million to assemble.
History of rivalry
Barcelona and Real Madrid played for the first time in 1902, but the rivalry soon transcended the confines of a soccer match.
Barca came to represent the fight for Catalan independence from Spain, and a rejection of the nationalist regime that ruled the country from Madrid -- especially under the rule of Franco, who came to power at the culmination of the bloody Spanish Civil War in 1939.
"In Spain, the population of Catalonia don't consider themselves Spanish," said Adi-Oula Sebastian, editor of Barca fan site barcablaugranes.com.
"When the General Franco dictatorship forbade the use of regional dialects, the Camp Nou (Barcelona's home stadium) became one of the few places Catalans were allowed to speak their language, without having to fear repercussions."
Madrid were the all-powerful institution. They had political and royal backing -- the "Real" in their name, meaning "Royal," was a gift from King Alfonso XIII in 1920 -- and from the 1950s, boasted a collection of the world's best and most glamorous players.
Madrid fans view these games as a playful argument about the way to see and understand the country as a whole
--Gabe Lezra, managingmadrid.com
"For Madrid fans, the game isn't just about getting one over on our eternal rivals, it's about winning a small argument about the country itself," said Gabe Lezra, editor of fan site, managingmadrid.com
"In many ways, Madrid fans view these games as a playful argument about the way to see and understand the country as a whole."
The relationship was exacerbated by the transfer of Alfredo Di Stefano to Madrid in 1953. The Argentine was wanted by both clubs, and both thought they'd signed him. But it was Madrid who got the legendary striker, and Di Stefano duly inspired a decade of dominance at the Bernabeu.
Barca have always suspected foul play. Their official website claims a "royal decree" persuaded Di Stefano to join Madrid, and there has long been the suggestion that the establishment pushed the deal through.
"To this day supporters of Barcelona feel robbed, while Madrid fans argue the legitimacy of the deal," said Sebastian. "Imagine if Michael Jordan gave his word to sign for the Chicago Bulls, then joined the New York Knicks instead!"
There's no one to touch Messi at the moment. People compare him to the great Diego Maradona, and it's a fair comparison
--Tim Hanlan, author
El Clasico personalities
The El Clasico as we find it today is defined by two world-class players, and two world-beating coaches. It is Madrid's Cristiano Ronaldo against Barca's Messi on the field, and Jose Mourinho against Pep Guardiola on the sidelines.
Is Jose Mourinho the master of mind games?
Ronaldo is the powerfully-built Portuguese winger, with speed to burn and an armory of tricks at his disposal. Messi is the pint-size Argentine genius, who took Ronaldo's crown as World Player of the Year in 2009 -- and retained the award in 2010.
"There's no-one to touch Messi at the moment. People compare him to the great Diego Maradona, and it's a fair comparison," said Tim Hanlan, author of "A Catalan Dream."
"Ronaldo is not quite on the same level, but his strength and pace can make him just as effective as Messi on his day." Both players are having prolific seasons in front of goal, with each vying to be Europe's top scorer.
Their coaches have equally impressive resumes. Guardiola took over at Barcelona in 2008, and led his team to Champions League glory in his first season in charge. Mourinho oversaw Porto's shock European triumph in 2004, and repeated the feat with Inter Milan in 2010.
"I've always loved Mourinho. Since his time at Porto I wanted him to join Madrid," said Lezra. "He's a brilliant tactician, an incredible motivator and a born winner. And his personality fits Real Madrid perfectly."
Mourinho is a brilliant tactician, an incredible motivator and a born winner. And his personality fits Real Madrid perfectly
--Gabe Lezra, managingmadrid.com
Footballing duopoly

Until relatively recently the Real-Barca rivalry was a one-sided affair. Madrid built dynasties in the 1950s and 1960s, and continued to dominate domestically and in Europe throughout the 1970s and 1980s.
Barca enjoyed sporadic success, but it wasn't until the early 1990s that they finally launched a dynasty of their own -- winning four titles in a row under Dutch coach Johan Cruyff before lifting their first European Cup in 1992.
The balance of power shifted back and forth over the next 15 years, but Barca are now in the ascendancy. Guardiola's team have won the last two Spanish titles, and claimed a third Champions League crown in 2009. Meanwhile, Madrid are without a European success since 2002.
"Barcelona are definitely on top right now. They've put together a great team, and have been playing the same style, with more or less the same players, for the last four years or so," said Lezra.
"Madrid, on the other hand, have fired managers, brought in new players and made various tactical adjustments -- not a good strategy if you're looking for long-term success."
Whether Barca can stay on stop will undoubtedly be influenced by the outcome of this year's Champions League semifinal -- the latest chapter in a rivalry as fierce and colorful as any in sport.
Who are you rooting for?
"The rivalry between Barcelona and Real Madrid is special because both teams are made up of superstars," said Sebastian.

"You'll be hard-pressed to find as many world-class players sharing the pitch at the same time. In football, the El Clasico rivalry is as good as it gets."

Thursday, April 14, 2011

Santiago Espot for Mayor of Barcelona, Capital of the next independent catalan state !

Sunday, 28 November 2010

Independence 2014

Late in 2005, Catalunya Acció was born, and proposed the date of 2014 as the date to achieve the Independence of our country. Then, almost everybody defined us as fools. Those were the days when ERC -Esquerra Republicana de Catalunya-, captained by Carod-Rovira, changed their wish for independence for the Spanish federalism of Maragall and Zapatero. Times of "misty rain". But dating the creation of a Catalan State was not a witticism but a reflection and analysis process and a compromise. A decade, doing things properly, was, and still is, enough to place a winning strategy.

Later, disappointment came with ERC, after their euphemistic and absurd "right to decide", the courage of the people from Arenys de Munt and the slap from the Constitutional Court. All, necessary tolls in a process to independence. While this all was happening, it was needed, we said, to canalize this growing secessionist feeling in its electoral form. Catalunya Acció never wanted to do it alone, because we knew that a minimal unity, wisely made, was necessary. Our history shows that to succeed, we need teamwork. Undoubtedly, we are the people of the human towers and sardana. But nobody believed us because they said "it was not the right time". But because we are not the ones who wait for the moment but creates it, decided to publicize the party "Força Catalunya".

It seems that since then, everybody saw it all and they run to "reagroup", and not long afterwards, some others not quite satisfied with this, "solidarized"... but only among themselves. Then, "solidaries" and "reagroupped" recuperate the best tradition of our fraternal fights, such as "nyerros and cadells" or the "Biga and Busca". With such a view, and because the people of Catalunya Acció have overcome the time of swords and blunderbusses, the wisest is not to take part for any of the sides and we have voluntarily withdrawn from these elections.

Taking into consideration the expectations of vote for ones and the others, most surely the battle for an independent Catalan State will not be fought on November 28th, despite that if a big coalition for independence had existed, probably we could have had the opportunity to convert this Sunday into the first real plebiscite to break with Spain. Notwithstanding that what we have achieved -and this is the great victory- that in this dull electoral campaign "independence" has been the most pronounced word. Now, we are in front of four years in which we may transform the collective state of mind into a reality, provided that frivolity does not bar neither common sense nor vision of future. The elections in 2014 must be the real ones for freedom.

Santiago Espot
CEO Catalunya Acció

Article published on November 27 2010 on Opinió Digital.

Sunday, April 10, 2011

Freedom for Catalonia! Liberté! Llibertat i Estat. Vida i Respecte per a les Nacions!

PereVilanova | Actualitat | diumenge, 10 d'abril de 2011 | 18:13h
 

LA DÉMOCRATIE DE LA CATALOGNE


Barcelone est la deuxième ville avec plus de population de l'Espagne, à Barcelone les jeux olympiques de l'année 1992 ont eu place, plusieurs événements internationales s'y organisent chaque année, ce sont des événements politiques, économiques, sociaux, religieux, sportifs et culturels, et à Barcelone pendant toute la journée du courrant 10 avril on peut voter pour ou contre l'indépendance de notre pays, la Catalogne. Ce n'est pas du tout nécessaire d'être né à la capitale de la Méditerrané pour constater que plusieurs cultures et sensibilités contemporaines se retrouvent dans les rues de la capitale de la Catalogne. Barcelone est une jonction entre les mondes, un pont entre les cultures. Et la langue propre que la ville de Barcelona défend est la langue autochtone de la Catalogne, c'est à dire, le catalan. À Barcelone on y peut trouver les premières instituons démocratiques de l'Europe, c'est très frappant, à l'intérieur des pierres médiévales de Barcelone on y votait et on y discuter politiquement il y près de mil ans. Festivales de musique tels que le Primavera Sound, le Sónar ou de musique Folk sont au première niveau de l'ordre international en ce qui concerne la culture. Et la langue propre de Barcelona reste le Catalan, et Barcelone et la deuxième ville la plus habitée de l'Espagne.


L'image de Barcelone est bien l'image d'un centre de modernité et, il me semble, que ceci est indiscutable. Aujourd'hui la force de sa société civile et l'obstination persistante de ses convictions a fixé les bases d'un événement historique en faveur de la démocratie au monde. Aujourd'hui, avec des moyens précaires, avec l'argent qui ont apporté des citoyens anonymes, avec plusieurs volontaires que pendant ces dernières mois s'ont été préparés à conscience pour être près, aujourd'hui une votation extraordinaire a place, la votation sur l'indépendance de la Catalonge. Il me semble d'une extrême absurdité et d'un ton intolérable affirmer que cette votation n'est qu'un acte vide de légalité car la légalité de la démocratie est basé sur la maturité que le peuple a lorsqu'il vote, et le référendum d'aujourd'hui est un vraie coup d'état pacifique, démocratique, conséquent que forcement entrainera une transcendance politique. Mais, surtout, l'acte d'aujourd'hui est un acte qui envisage avoir l'attention de la communauté internationale qui reste perplexe - on l'a vu et lu dans plusieurs médias et journaux – en regardant comment pour la première fois une société civile est capable de s'organiser et de pousser le gouvernement et les lois qui dissent que la démocratie est illégale.

Dans toute l'histoire de l'Europre les independences, à exception de certains cas, ou les transformations des États ont entrainer de violence, de guerres et du sain. Mais à Barcelone aujourd'hui, à la capitale du bloque Méditerrané, il y a une votation pour l'indépendance du pays dont elle est la capitale, la Catalogne. Il n'y a pas de précédents historiques d'un événement de cette dimension démocratique, il n'y a pas de référents démocratiques d'un peuple qui, en regardant que l'État dont il forme part ne va lui permettre de changer les lois qui définissent son droit à décider le propre futur comme un droit illégale, prend les urnes – pas les barricades – et se demande sur son destin, son identité et sur ce qu'il veut choisir. Il n'y a pas de précedents. Un vot d'aujourd'hui, même s'il n'est pas official, est beaucoup plus démocratique que lorsqu'on vote pour n'importe quelle parti politique, car ce mouvement des citoyens organisé dès le 2009 c'est la voix directe de la volonté du peuple, la volonté de demander, pas seulement l'indépendance, mais l'obtention des cordes vocales dont sa voix a besoin pour décider le futur du pays et de la culture.


LA DEMOCRÀCIA DE CATALUNYA



Barcelona és la segona ciutat més poblada de l'Estat Espanyol, a Barcelona si van celebrar els jocs olímpic l'any 1992, s'hi han celebrat nombrosos certàmens i esdeveniments internacionals de caire polític, econòmic, social, religiós, esportiu i cultural, i a Barcelona avui es decideix sobre la independència del seu país, Catalunya. No cal haver nascut a la capital de la Mediterrània per fer palès que les diverses cultures i sensibilitats contemporànies es troben en els carrers de la capital de Catalunya, Barcelona és una cruïlla entre móns, un pont entre cultures. I la llengua pròpia que defensa Barcelona és la llengua pròpia de Catalunya, és el català. A Barcelona és on hi ha les primeres institucions democràtiques creades a Europa, a les pedres medievals de la ciutat ja es votava fa quasi mil anys. Festivals de música com el Primavera Sound, el Sónar o fins i tot de Folk estan a la primera línia internacional i alguns d'ells són, sense tenir por a sonar pedant, els més importants del món. I la llengua pròpia de Barcelona és el català, i Barcelona és la capital de Catalunya, i Barcelona és la segona ciutat més poblada d'Espanya.

La imatge de Barcelona com a centre de la modernitat és indiscutible, i avui el poder de la seva societat civil i l'obstinació persistent de les seves conviccions ha plantat les bases d'un fet històric per a la democràcia a tot el món. Avui, amb mitjans precaris, amb diners de ciutadans anònims, amb voluntaris que han estat durant mesos preparant-se per aquest dia, avui es vota sobre la independència de Catalunya. És absurd i intolerable dir que només un acte buit de legalitat, la legalitat de la democràcia es fonamenta en la maduresa que un poble té alhora de votar, i el referèndum d'avui a Catalunya és un veritable cop d'estat pacífic, democràtic, conseqüent i, sobre tot, obert, amb els ulls posats a la comunitat internacional que resta perplexa veient com mai abans cap societat civil havia estat capaç d'organitzar res de semblant per a fer sentir la seva veu.


En la història d'Europa, les independències, en general, o les reformes dels Estats, en particular, s'han aconseguit amb violència, amb guerres i sang. Però avui a Barcelona, capital de la Mediterrània, es vota per la independència del país del qual és capital, Catalunya. No hi ha precedents històrics d'un esdeveniment d'aquesta dimensió en democràcia, no hi ha precedents democràtics d'un poble que, veient que no pot canviar les seves lleis, veient que el seu dret a decidir es considera il·legal, decideix que és prou madur per prendre les urnes i preguntar-se sobre el seu futur, sobre qui és, sobre el que vol. No hi ha precedents. Catalunya és un país petit, la nostra cultura és polifònica, tenim arrels de molts arbres de tots els continents i n'estem orgullosos, avui la capital de la modernitat demostra el seu compromís amb la democràcia i s'eleva enllà de qualsevol dificultat per donar a entendre que ella és qui té el futur a les seves mans.
Un vot avui, malgrat que no és oficial, és molt més democràtic que el vot per a qualsevol partit polític ja que aquesta campanya ciutadana organitzada des del 2009 és la veu directa dels ciutadans i ciutadanes demanant, no ja la independència, si no que se'ls donin les cordes vocals que les seves veus necessiten per decidir el futur d'aquest país i aquesta cultura.


Pere Vilanova, 10 d'abril,
Barcelona

Friday, April 01, 2011

Sentimientos de "divorsio". Estamos de España i los españoles hasta los mismísimos cojo ....!

 
Fotografia de la manifestación catalana en Bruselas,
capital de Europa,
anunciando a toda Catalunya
como el próximo estado europeo.
 
 
Para empezar os diré que el President de La Generalitat Catalana el 
Honorable Senyor Artur Mas , hoy ha votado en la que vosotros llamais 
"ilegal" consulta que organiza la gente en Catalunya y según sus 
palabras ha votado SI, ayer lo hizo un tal Jordi Pujol y coincidió en el 
voto, otro SI. Son los votos anticipados al 10 de Abril que se 
celebrarán en Barcelona, a ellos y a mi también como a unos cuantos 
cientos de miles mas si es un acto ilegal ya nos podeis detener a todos 
y si no es que no hay justicia en vuestro "Reino" de ignorantes. Siempre 
os qudará el equivocado consuelo de que no votan todos, pero con muchos 
menos hemos madado vuestra "Fiesta Nacional" a la mierda.

Deberiais escuchar la "entrevista" que hizo Intereconomía a Lopez Tena.

Yo os he estado advirtiendo desde que nos conocemos que eso acabará mal, 
pero no se ve ninguna conciencia capaz de ver lo que está pasando y 
preveer claramente donde vamos.

No vais a cooperar con Catalunya, y  tratareis a todos los catalanes 
como a mi, eso es lo más posible, pero lo pagareis caro, porque no 
teneis cojones para salir de la mierda y nosotros os vamos a poner en el 
lugar que os corresponde.

Esta mañana conversando con un viejo colaborador directo de Jordi Pujol 
le he preguntado que si se creía que Pujol no había llegado a la 
conclusión que con España no hay remedio antes y me ha respondido que 
está seguro que si, pero que cuando tienen el poder se vuelven 
"prudentes", a lo que le he dicho yo que esperaba que la experiencia le 
sirviera a Mas, pues ya le había servido en aquellos momentos.

Ya se que no sabeis que el Gobierno de Catalunya acaba de enfrentarse al 
de España por los ahorros en la sanidad, una vez cumplido con el diez 
por ciento exigido por los que "mandan" ya dicen que no es suficiente y 
que debe ser el 20% o si no que maquillen los numeros o aumentemos 
impuestos y se les ha mandado a la puta mierda, claro que no lo 
sabeis. También debeis ignorar que vuestra Caja de Ahorros no la quiere 
nadie ni regalada y la Vecina de Castilla La Mancha se salva porque se 
ha metido en un grupo que quiere ser amyor que La Caixa y para eso 
emplea un personaje que despues de haber ocupado cargos publicos tan 
importantes si no fuera pepero y tuviera vergüenza no podría aceptar un 
cargo tan alto en una institución privada, me refiero a Rodrigo Rato. 
Ah, y una tal Dolores de Cospedal también tiene algo que ver.

La próxima manifestació que hagamos en el Passeig de Gràcia/Diagonal, 
aquella de los cuatro gatos que os contaron a vosotros, si aquella que 
protestábamos por el Estatuto que no os gustó, a la próxima yo me quedo, 
ya hemos visto el ejemplo de los egipcios. Claro que vosotros teneis 
ejército y actuareis al sistema de Gadaffi que tanto admiró a vuestro 
añorado Caudillo.

Por el puto caso que hareis es mejor no perder mas tiempo, ya os 
espabilareis si quereis trabajar, referente al trabajo nunca me habeis 
respondido formalmente a nada, no os pediré que lo hagais ahora.

francisco

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