"Mais Madrid la castillane et Barcelone la catalane tiennent là l'occasion d'étendre leur rivalité au-delà des Pyrénées et de régler leurs comptes devant les yeux du monde entier, à l'occasion de deux matches de football qui promettent de mettre au grand jour leurs différences." Le Nouvel Observateur
Place aux choses sérieuses
Real Madrid-FC Barcelone, acte III. Après un échauffement sans vainqueur en Liga (1-1) et une finale du Coupe du Roi remportée en prolongation par le Real (1-0), les deux équipes se retrouvent mercredi pour la troisième fois en moins de deux semaines. L'enjeu ? Prendre une option pour la finale de la Ligue des champions avant le match retour, au Camp Nou, la semaine prochaine. Les duels promettent une nouvelle fois d'être âpres entre le Barça et le Real, comme ici entre Messi et Sergio Ramos. (Reuters)
Ne vous y trompez pas, ni le Barça, recordman de victoires dans la compétition (25), ni le Real, qui n'avait plus mis la main sur la coupe depuis 1993, n'avaient relégué cette finale de la Coupe du Roi au second plan. Pas plus que leur affrontement en Liga en guise d'échauffement de cette guerre en quatre actes. Les matches sans enjeu n'existent tout simplement pas entre ces deux équipes. Mais Madrid la castillane et Barcelone la catalane tiennent là l'occasion d'étendre leur rivalité au-delà des Pyrénées et de régler leurs comptes devant les yeux du monde entier, à l'occasion de deux matches de football qui promettent de mettre au grand jour leurs différences.
On ne change pas une tactique qui gagne
Une tension à ce point exacerbée qu'elle s'est invitée en conférence de presse mardi à la veille de ces troisièmes retrouvailles. On y a entendu José Mourinho évoquer Albert Einstein mais surtout tacler Josep Guardiola, accusé de se plaindre à tort des décisions arbitrales justifiées. La réponse de son homologue barcelonais a été cinglante : "Il m'a appelé Pep, donc je vais le tutoyer moi aussi. José, demain, rendez-vous à 20h45 sur le terrain. En dehors, il a déjà gagné. (...) C'est le chef, le putain de patron de cette salle (de presse). On a travaillé ensemble, on se connaît. Mais visiblement il préfère rester avec les amis de Florentino Perez et sa « laiterie » (en référence à un groupe de journalistes pro-madrilènes)."
Ces derniers ont mis l'arbitre au coeur de l'événement en rappelant que Wolfgang Stark, finalement préféré à un Portugais, était un fan de Lionel Messi. Pas sûr que le sifflet allemand, qui pourrait priver Sergio Ramos, Raul Albiol, Angel di Maria ou pire encore Cristiano Ronaldo du retour en cas d'avertissement, ait le loisir d'apprécier le spectacle proposé par la puce argentine. Parce qu'il risque d'avoir beaucoup de travail pour contenir les deux équipes. Mais aussi parce que le Ballon d'Or risque une nouvelle fois de souffrir face au mur madrilène. Car si Guardiola reste convaincu que le salut de son équipe passera par le jeu, même en l'absence d'Andres Iniesta qui sera remplacé par Seydou Keita, il y a peu de raison que Mourinho, qui aime à rappeler qu'un 0-0 à domicile en Ligue des champions est un bon résultat, change de recette pour cette rencontre, lui qui a trouvé la parade pour ne plus revivre pareille humiliation qu'au Camp Nou en début de saison (5-0).
"Je suis le même entraîneur que celui qui a perdu 5-0", a-t-il balayé à deux reprises. "Et je n'ai pas de potion magique contre le Barça." Pourtant, en refusant d'entrer dans le jeu barcelonais pour lui proposer à l'inverse une véritable épreuve de force, comme à la tête de l'Inter Milan la saison dernière, le Portugais a réussi à instiller le doute dans les têtes catalanes. Une première victoire. "Tout est contre nous en ce moment. Le Real sera favori de la demi-finale", se lamentait Guardiola samedi, accréditant l'idée que le Barça courbe l'échine en cette fin de saison. Une manière aussi de mettre la pression sur le Real... Après les mots, les actes. C'est pour ce soir. Et ce ne sera pas encore la fin de la partie entre les deux géants espagnols. Vivement la suite !
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«Castellans contra catalans», diu Le Nouvel Observateur
El setmanari parisenc es fa ressò del context en què es juga l'eliminatòria d'avui
Pepe, la nova icona del madridisme més clàssic. Foto: UEFA
"Avui la música de la Champions substituirà un himne espanyol molt xiulat la setmana passada pels afeccionats catalans", assegura avui Le Nouvel Observateur . El setmanari parisenc considera que aquest partit i el de tornada de semifinals són "coses serioses", com asseguren en el titular.
Le Nouvel Observateur contextualitza l'eliminatòria en el conflicte polític: "La castellana Madrid i Barcelona, la catalana tenen aquí l'ocasió d'extendre la seva rivalitat més enllà dels Pirineus i d'arreglar els comptes pendents davant dels ulls del món sencer". El setmanari francès també es fa ressò de la polèmica esportiva entre els entrenadors del Barça i el Reial Madrid.
"Avui la música de la Champions substituirà un himne espanyol molt xiulat la setmana passada pels afeccionats catalans", assegura avui Le Nouvel Observateur . El setmanari parisenc considera que aquest partit i el de tornada de semifinals són "coses serioses", com asseguren en el titular.
Le Nouvel Observateur contextualitza l'eliminatòria en el conflicte polític: "La castellana Madrid i Barcelona, la catalana tenen aquí l'ocasió d'extendre la seva rivalitat més enllà dels Pirineus i d'arreglar els comptes pendents davant dels ulls del món sencer". El setmanari francès també es fa ressò de la polèmica esportiva entre els entrenadors del Barça i el Reial Madrid.
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