Monday, August 19, 2013

Thalia Bayle: "Avant l'autonomie, les kurdes syriens à la recherche d'une unité"

jrenyer | Cada terra fa sa guerra | dilluns, 19 d'agost de 2013 | 14:54h
Avui mateix, L'Orient-Le Jour de Beirut publica un extens article de Thalia Bayle sobre la causa nacional dels kurds sirians que s'obre pas enmig del conflicte amb el règim i amb els gihadistes d'Al Qaeda.

Alors que les relations sont ambigües entre le régime de Damas et les partis politiques kurdes, ces derniers restent dubitatifs face aux rebelles syriens imprégnés par le nationalisme arabe ou par líslam radical. Ces dernières semaines, les violents affrontements entre Kurdes et jihadistes dans le nord et le nord-est de la Syrie ont mis en évidence les antagonismes dans les rangs de l’opposition au régime de Bachar el-Assad tout en soulevant de nombreuses interrogations quant à la définition de la future Syrie.
En effet, un an après le retrait des troupes du régime des zones kurdes, les forces politiques kurdes syriennes contrôlent une large partie de ce territoire. Elles comptent aujourd’hui pérenniser leurs acquis à travers la formation d’une région autonome sur le modèle du Kurdistan d’Irak. Guidés par un agenda politique propre fondé sur la reconnaissance des droits des Kurdes, les partis politiques kurdes de Syrie, quoique divisés, se démarquent aujourd’hui aussi bien du régime que des forces rebelles. De son côté, la Turquie voisine, grand soutien de l’opposition à Damas, suit avec inquiétude la progression, à sa frontière, des Kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD), branche syrienne du PKK turc qu’elle considère comme une organisation terroriste.

Une population longtemps discriminéeLes Kurdes syriens représentent environ 10 % de la population du pays, soit environ 2 millions de personnes. Ils sont présents dans 3 enclaves du nord et du nord-est de la Syrie, autour de la région d’Afrin, Kouban, et dans la Djezireh, ainsi que dans certains quartiers d’Alep et de Damas. Ils constituent la composante la moins nombreuse d’un ensemble kurde de 30 à 40 millions de personnes dispersées sur quatre pays : Turquie, Syrie, Iran et Irak.
En Syrie, ils ont longtemps fait l’objet de discriminations. Lors de son accession au pouvoir dans les années 1960, le parti Baas a souhaité arabiser sa frontière avec la Turquie et a mis en place une série de mesures d’exclusion des Kurdes parmi lesquelles l’interdiction de pratiquer la langue kurde ou le déplacement forcé de villages repeuplés par des Arabes. En 1962, au terme d’un recensement, 120 000 Kurdes se voient déchus de leur citoyenneté, soit 20 % de la population kurde de l’époque. Privés de tout document d’identité, l’accès à plusieurs professions, notamment publiques, à l’université ou à la propriété leur est interdit.
Si Bachar el-Assad n’a guère fait preuve de plus de clémence envers les Kurdes, la guerre civile l’a amené à s’engager dans une stratégie de soutien au jeu communautaire et régionaliste des Kurdes dans le but d’enrayer leur mobilisation contre lui en la cloisonnant dans des logiques de revendication politique identitaire. Dans cette stratégie, les partis politiques kurdes syriens ont joué un rôle capital.

Des forces politiques divisées
Aujourd’hui, explique Cyril Roussel, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient, « l’horizon politique kurde est divisé en deux : le PYD, aile syrienne du PKK turc, qui contrôle militairement les trois grandes poches de peuplement kurde en Syrie grâce à ses forces armées, les Comités de la protection du peuple (YPG) ; et le Conseil national kurde de Syrie (CNKS), composé d’une douzaine de partis politiques kurdes, mais dominé par les trois plus importants : Azadi, el-Parti et Yeketi ».
Ces deux blocs se divisent autour de plusieurs lignes de démarcation depuis le début du conflit syrien. Les partis du CNKS proches des Kurdes irakiens qui ont les faveurs de la Turquie n’ont pas de forces armées et reprochent au PYD d’imposer une domination hégémonique sur le Kurdistan syrien. « De fait, le PYD a l’avantage sur le terrain grâce à ses milices et contrôle aujourd’hui ces zones », explique Heiko Wimmen, spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut allemand pour les affaires internationales et la sécurité. Il y a pourtant quelques exceptions, souligne Cyril Roussel : « Les Kurdes qui vivent dans la région d’Alep – vers Azaz ou Bab – ne sont pas sous contrôle du PYD. Ils forment des kataëb kurdes qui se battent contre le régime aux côtés de l’Armée syrienne libre (ASL). »
Les partis politiques kurdes se différencient également dans les rapports qu’ils entretiennent avec Damas depuis le début du soulèvement. Initialement, le PYD a évité toute confrontation avec le régime dont l’objectif était de s’assurer la neutralité de cette zone pour engager ses troupes sur d’autres fronts. « Damas réagit très vite à la mobilisation d’une partie des Kurdes en 2011, explique M. Roussel. Il s’agissait avant tout de ne pas s’aliéner le soutien des communautés minoritaires confessionnelles (alaouites, chrétiens, druzes, ismaéliens) et ethniques (kurdes). Pour s’assurer le soutien des Kurdes, le régime restitue alors la nationalité aux milliers de citoyens qui se l’étaient vu retirer. » Petit à petit, la stratégie communautaire du régime et le refus de l’opposition arabe sunnite d’ouvrir le dialogue avec les Kurdes font leur œuvre : la mobilisation initiale, dirigée contre le régime, se segmente selon des lignes de fracture confessionnelle ou ethnique, explique Cyril Roussel. Guidé par sa volonté d’imposer une stratégie autonomiste, le PYD entretient alors une relation de complaisance avec le régime. « Les prisonniers politiques du PYD, arrêtés dans les années 2000, sont relâchés, le régime laisse le PYD organiser des milices pour contrôler les villes kurdes, arrêter les déserteurs de l’armée syrienne, empêcher la population kurde de rejoindre l’ASL. »
 Mais pour Jordi Tejel, spécialiste des Kurdes à l’Institut des hautes études internationales de Genève, les relations ambiguës entre les partis politiques kurdes et Damas viennent de plus loin : avant l’existence du PYD, d’autres partis comme le Parti démocrate progressiste kurde de Hamid Hajj Darwish avaient des liens avec le régime de Hafez el-Assad dans les années 1970. Ce dernier leur permettait d’exister de manière illégale. À l’été 2011, un même type de complicité s’est développé, bénéficiant au PYD qui parvint ainsi à négocier avec Damas son retour dans les trois zones kurdes, à commencer par Afrin. En échange, le PYD a participé à la neutralisation du mouvement de protestation kurde avant de se déclarer ouvertement anti-Assad. Le parti se voit même accuser de réprimer certaines manifestations antirégime. Il a donc fait provisoirement le jeu de Damas, en brisant une insurrection qui, initialement, avait des élans nationaux. Le retrait, sans violence, des troupes de l’armée syrienne des zones kurdes le 19 juillet 2012 consacre la prise de pouvoir du PYD. Encore aujourd’hui, de nombreuses zones d’ombre entourent sa relation avec Damas. « Pourquoi par exemple, le PYD qui contrôle les champs de pétrole de la Djezireh ne coupe-t-il pas l’oléoduc qui achemine le pétrole vers la Méditerranée ? » s’interroge J. Tejel.
De leur côté, les partis du CNKS se sont clairement opposés au régime dès le départ. Mais la question de leur engagement révolutionnaire demeure également problématique. « Soucieux de trouver des supports internationaux, les partis kurdes unifiés au sein du CNKS cherchèrent longtemps à intégrer le Conseil national syrien (CNS) tout en réaffirmant leur volonté d’autonomie territoriale dans un futur État fédéral. Or, le CNS soutenu par la Turquie n’accepta jamais ces revendications », explique M. Roussel. « De plus, rejoindre le soulèvement contre le régime est coûteux en raison de la répression ciblée du PYD et des risques de bombardements. L’insurrection est peu coordonnée, divisée sur le terrain. Combattre le régime à ses côtés offre peu de garanties, tandis que la promotion du nationalisme arabe par une partie des insurgés conjuguée à la montée en puissance de l’islamisme n’incitent pas les militants kurdes à  les rejoindre.
Reste que le conflit syrien a révélé une fracture importante entre les formations politiques kurdes et la population. « Les partis ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population kurde qui est critique vis-à-vis d’eux, explique M. Roussel. Les mouvements de la jeunesse se sont mobilisés contre le régime bien avant que les partis ne se manifestent. Spontanément, les Kurdes ont apporté leur soutien, dès le 15 mars 2011, aux “frères” syriens de Deraa, alors que le phénomène inverse ne s’était jamais produit. Conscients de leur statut de minorité ethnique, de nombreux Kurdes de Syrie se considèrent aussi comme partie intégrante de la société syrienne et se sont révoltés dès le début contre le régime. » À l’inverse, les partis kurdes syriens se sont montrés attentistes, par stratégie et par peur de la répression. « Toute attaque contre ces zones où il n’y a pratiquement pas de relief peut être dévastatrice », note M. Tejel.

L’échec des tentatives d’unification
Pour tenter de calmer les divisions politiques, le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a réuni les principales formations politiques kurdes à Ebril du 6 au 9 juillet 2012, et créé le Conseil suprême kurde (CSK) qui chapeaute aujourd’hui en théorie le PYD et le CNKS. Ces accords prévoient notamment un partage de l’influence dans les zones kurdes par le biais de forces de sécurité communes. Mais si cette initiative a contribué dans un premier temps à pacifier les relations entre les partis, elle est un échec sur le terrain. L’application des accords se heurte à la résistance du PYD, militairement dominant et appuyé officieusement par Damas. Le PYD se montre par ailleurs méfiant vis-à-vis de ses partenaires qu’il considère à la botte de Massoud Barzani, proche de la Turquie, souligne M. Wimmen.

L’opposition aux jihadistes
Malgré leurs nombreuses divisions, les partis kurdes syriens forment un front commun face aux groupes jihadistes d’al-Nosra et de l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) qui combattent aussi le régime. Ces groupes passent par la Turquie pour tenter de prendre ce territoire qui sert de ravitaillement vers Raqqa ou Deir ez-Zor, des zones arabes dans lesquelles ils cherchent à s’installer. Les Kurdes craignent qu’ils ne les empêchent de mener à bien leur projet autonomiste. Le PYD combat les jihadistes depuis le début de l’année à Sarikaniyeh tandis que les kataëb kurdes mènent les batailles récentes dans les villages mixtes kurdes-arabes de la campagne d’Alep. « Les combats contre les jihadistes sont donc avant tout le fruit d’une lutte pour le contrôle du territoire », affirme H. Wimmen. Mais l’union des Kurdes contre les jihadistes s’explique en partie également par de fortes différences culturelles, ajoute-t-il. « Les Kurdes syriens sont souvent considérés comme de mauvais musulmans. Leurs partis sont pour la plupart laïques et progressistes, voire marxistes/révolutionnaires comme le PYD. Les YPD comptent même de nombreuses combattantes dans leurs rangs. C’est une caractéristique des partis kurdes syriens, contrairement à l’Irak par exemple où l’on trouve des partis kurdes islamiques », ajoute M. Tejel.
Sur le terrain, les combats semblent aujourd’hui s’intensifier depuis que les milices kurdes ont chassé les jihadistes de la ville de Ras el-Aïn suite à de violents affrontements. L’assassinat du dirigeant kurde Isa Huso le 31 juillet a jeté un peu plus d’huile sur le feu. Les YPG ont immédiatement appelé à prendre les armes pour protéger leurs zones d’influence. L’escalade de violences aboutit à la prise d’otages d’environ 200 civils kurdes par des groupes jihadistes dans les villages de Tall Aren et de Tall Hassen et à l’enlèvement de 13 autres personnes dans la localité de Sfeira. Le 10 août, M. Barzani a finalement menacé d’intervenir dans le conflit syrien pour protéger la vie des Kurdes syriens. Pour M. Roussel, ces conflits pourraient dégénérer en guerre islamo-kurde. Mais surtout, ces événements montrent qu’aucun retour en arrière n’est possible, note le chercheur : « Les Kurdes se défendront maintenant contre toute menace hégémonique – retour du nationalisme arabe sous une autre forme que le Baas, émirat islamiste ou autre – qui ira à l’encontre de leur autonomie. »

La Turquie marche sur des œufs
Confrontée à ces évolutions le long de sa frontière sud, Ankara redoute que la formation d’une région kurde autonome en Syrie ne profite aux militants du PKK, menaçant de mettre fin au processus de paix engagé en mars pour mettre fin à trente ans d’insurrection. « Si une deuxième région autonome s’installe aux frontières de la Turquie, le gouvernement turc sait qu’il lui sera difficile d’empêcher la formation d’une autonomie chez lui, » explique M. Wimmen. Mais paradoxalement, Ankara semble marcher sur des œufs depuis quelque temps et tente d’éviter la confrontation avec le PYD. La visite officielle de Salih Muslim, leader du PYD, en Turquie, fin juillet, en témoigne. Mais pour M. Tejel, cette stratégie ne signifie pas que la position d’Ankara a changé. « Confronté à la colère populaire chez lui, le Premier ministre Recep Tayipp Erdogan ne peut se permettre de mettre en péril le processus de paix avec le PKK », ajoute enfin H. Wimmen.

Sunday, August 18, 2013

Royal Navy warships to visit Gibraltar amid diplomatic row.

 

Royal Navy warships to visit Gibraltar amid diplomatic row  ( Daily Telegraph)

Exclusive: Britain has said a rapid reaction force of warships will visit Gibraltar on its way to naval exercises in the Mediterranean, even as the fierce diplomatic row over the disputed territory looked set to continue.

HMS Illustrious
The Navy’s force led by HMS Illustrious and including two frigates will sail for the Mediterranean on Monday at the start of a four-month deployment.  Photo: REUTERS
The Navy’s force led by HMS Illustrious and including two frigates will sail for the Mediterranean on Monday at the start of a four-month deployment.
Three ships including the frigate HMS Westminster are due to stop later this month in the port amid a standoff with Madrid over punitive border checks for visitors to Gibraltar.
The visit was announced two days after Gibraltar’s chief minister demanded that warships be sent to stop Spanish incursions into the Rock's territorial waters. On Thursday, Fabian Picardo told The Telegraph the territory would be delighted to welcome the Royal Navy.
Is Gibraltar British or Spanish?
He said: "Gibraltar has a long and close relationship with the Royal Navy and we will be delighted to welcome HMS Westminster and the support ships back to the Rock. It is further proof, if any were needed, of the continuing strategic importance of Gibraltar and its territorial waters."
Naval chiefs stressed the visit by the nine-vessel Response Force Task Group was part of a long-planned exercise, and not in response to the diplomatic row.
But it was announced as the dispute over the territory continued despite attempts by the nations’ leaders to de-escalate the situation.
The force of four Royal Navy warships supported by five ships of the Royal Fleet Auxiliary is led by the helicopter carrier HMS Illustrious. It will consist of thousands of sailors and Royal Marines.
The deployment, called Cougar 13, will see the force sail through the Mediterranean and on to The Gulf and Horn of Africa, holding joint exercises with navies along the way.
David Cameron earlier this week said he was “seriously concerned” about escalating tensions over the border between Spain and Gibraltar.
Spain has warned it is ready to impose a border tax, close its airspace to planes using the British overseas territory's airport, and investigate the affairs of Gibraltarians with Spanish economic interests.
The escalation between Spain and the British territory began last month after Gibraltar began building an artificial reef it said would improve fish stocks depleted by incursions by Spanish fishermen.
Downing Street’s claims that Spain had agreed to ease punitive border delays after a call between David Cameron and Mariano Rajoy, the Spanish Prime Minister, appeared premature after Spanish police quickly re-imposed them.
Those entering the Rock quickly found themselves in queues of up to four hours in the hottest part of the day.
Gibraltar’s chief minister, who earlier in the week likened Spain’s stance to “that of North Korea”, said the latest behaviour was just another example of Spanish “duplicity”.
“It’s about time the UK government saw the face of Spain that we see constantly. In Gibraltar we are not so surprised that there was an element of duplicity in the way Spain is going about this,” Mr Picardo said on Thursday.
Following the call between Prime Ministers, Downing Street briefed that Spain had conceded to reduce measures at the border while agreeing the Gibraltar issue should “not become an obstacle in bilateral relations” and that there was a “need to find a way to de-escalate”
However, the Spanish government issued a statement in which it made no reference to any concessions to reduce delays at the border and claimed instead that Mr Rajoy had held his ground over the matter.
“From the two such diametrically opposed briefings from two capitals, it seemed that two entirely different conversations were held,” commented Gibraltar’s Chief Minister.
The front pages of Spanish newspapers on Thursday carried headlines on the “stand-off”.
“There is an obvious defiance displayed on front pages of all the Spanish newspapers today,” said Mr Picardo. “It remains to be seen whether we are going to see that defiance played out on the ground or whether in fact they will talk tough but deliver on de-escalation that the prime minister has sought.”
He commented that perhaps it suited Spain’s ruling Popular Party to keep Gibraltar in the headlines for a few more days yet.
“There is certainly a smoke screen element to all this and the best way for Spanish government to play out August is to have Gibraltar on the front pages and not the scandals that are afflicting them.”
A spokesman for the Ministry of Defence said the annual Cougar deployment was “long-planned and well-established”.
He said: “Gibraltar is a strategic base for UK Defence and as such Royal Navy ships visit its waters throughout the year as part of a range of regular and routine deployments.
“Elements of last year’s Cougar ’12 deployment visited Gibraltar and the forthcoming visit by ships making up Cougar ’13, including HMS Westminster and the Royal Fleet Auxiliary ships Lyme Bay and Mounts Bay, are business as usual. At the same time, other elements of the Task Force will be visiting Spanish ports as part of the exercises.
“The same phase of the deployment will also see port visits in Portugal and throughout the Mediterranean to Spain, Turkey and Malta before onward transit to the Middle East.”



Share

309


Facebook

275


Twitter

33


LinkedIn

1

 

 

Tensió a les aigües de Gibraltar

L'armada britànica arriba a la base naval de la Rota · 50 pesquers espanyols protesten contra els bloc de formigó
Una cinquantena de vaixells pesquers espanyols protesten avui a la badia d'Algesiresr contra el llançament de blocs de formigó per part del govern de Gibraltar en aquest punt. Es queixen perquè n'estan patint les conseqüències econòmiques. També aquest matí, tal i com marca el seu programa de desplegament, és previst que com a mínim un portaavions de les forces britàniques faci parada a la base naval de Rota, a Cadís. Tot plegat succeeix en plena tensió diplomàtica entre Madrid i Londres pel control de Gibraltar s'ha encès les darreres setmanes.
Segons s’ha sabut avui, Nick Clegg, el vice-primer ministre britànic, va parlar amb Soraya Sáenz de Santamaría divendres per expressar-li la seva preocupació per la situació a Gibraltar. Ho ha anunciat l’oficina de Clegg, malgrat que no ha transcendit cap més detall de la conversa.
Pendents de la conversa entre Rajoy i Barroso
El president de la Comissió Europea, José Manuel Durão Barroso, va dir que conversaria ahir amb el president espanyol Mariano Rajoy, que insisteix en la legalitat dels controls policíacs de Gibaltar. Ho farà a petició del primer ministre britànic David Cameron va demanar a la Unió Europea que enviés urgentment observadors al penyal.
Fins ara, la Unió Europea ha evitat qualsevol pronunciament sobre la petició del primer ministre britànic, David Cameron, a Barroso. Segons Downing Street, Cameron ha mostrat la seva seriosa preocupació per uns controls que creuen motivats políticament i desproporcionats. Durao Barroso, li ha repost que farà complir les lleis vigents per resoldre el conflicte.
D’una altra banda, el govern espanyol ha demanat que s’aturi la construcció a la cara est del penyal perquè és prohibit pel tractat d’Utrecht.
Oficialment, els vaixells tenen previst continuar la ruta fins al Golf Pèrsic
L'estat espanyol ha dit que tenia constància d'aquest moviment militar perquè el ministeri havia demanat de fer parada a la base espanyola de la Rota. Per això, Espanya considera que és una 'visita rutinària'.
A ningú no se li escapa, però, que l'arribada de vaixells militars a Gibraltar pren un significat especial, tenint en compte la tensió creixent aquests darrers dies entre ambdós estats i, sobretot, tenint present que el ministre principal de Gibraltar, Fabian Picardo, havia demanat l'arribada de l'exèrcit.
Les maniobres britàniques, que porten per nom Cougar, també es van fer al 2011 i al 2012, però a la tardor. Oficialment, els vaixells tenen previst continuar la ruta fins al Golf Pèrsic. 'Gibraltar és una base estratègica per a la Defensa del Regne Unit i, per tant, la flota reial visita les aigües gibraltarenyes al llarg de l'any com a part de d'una sèrie regular de desplegaments militars habituals', va dir ahir un portaveu del ministeri britànic de Defensa al Daily Telegraph.
Fa decennis que la tensió és evident però aquest juliol, després que vaixells gibraltarencs tiressin blocs de ciment al mar per a construir un barrera artificial, el conflicte es va encendre de nou. 
El govern britànic va dir el proppassat dilluns que 'estudia seriosament' d'adoptar accions legals contra l'executiu espanyol pels controls a Gibraltar. Segons un portaveu del primer ministre britànic, David Cameron, el Regne Unit considera que l'augment dels controls són 'políticament motivats' i 'totalment desproporcionats'. 
Gibraltar ja va fer la seva cadena humana per la sobirania el 2004
La sobirania de Gibraltar respecte de l'estat espanyol és reivindicada cada 4 d'agost, dia en què una flota aliada anglo-neerlandesa, l'any 1704, i amb tres centenars de soldats i voluntaris austriacistes de tots els Països Catalans, havia ocupat el penyal en nom de l'arxiduc Carles. El 4 d'agost de l'any 2004, coincidint amb els tres-cents anys d'aquells fets i en un context, com ara, de forta tensió diplomàtica entre Londres i Madrid, els gibraltarenys van fer la seva pròpia cadena humana per la sobirania, que fou un èxit i demostració de força vers les pressions espanyoles.
La cadena, que va rebre el nom de 'Encircling the nation' (encerclant la nació), feia dotze quilòmetres i mig de llargada i envoltava tot Gibraltar. S'hi van aplegar quinze mil gribraltarenys, tots vestits de color vermell i blanc, colors de la seva bandera. Juntament amb la Via Bàltica, de l'any 1989, la de Gibraltar és un bon precedent de la Via Catalana.

Saturday, August 17, 2013

El català i l' occità ,que segurament son la mateixa llenga,s' escriuen diferentmen

paisosoccitans | divendres, 16 d'agost de 2013 | 03:22h
 
El català i l' occità ,que segurament son la mateixa llenga,s' escriuen diferentment, si bé les diferències ortogràfiques son mínimes i comprensibles per tots els locutors de totes dues llengües tot i que son més senzilles pels catalano-parlants doncs ja saben,per banda del castellà i del francés,  que  ''ch'' és 'tx' o 'x' en català, així charrada per xerrada, ja és veu, d' un troç lluny, que és la mateixa paraula, igualment que alguns sons amb 'x', en occita ho son amb ''ss'',així mateix ho és la paraula ''mateissa''.

Així,doncs,tenim que:

'ny' s' escriu 'nh'
'll'   s'escriu  'lh'
'gl' es pronuncia  'kl', de fet igual com en català abans de que tv3 ho espatllés,cognoms com Iglesias es pronuncien Iklesies i tanmateix en català abans de que TV·3 llegís tots el cognoms com les televisions madrilenques,
nosatres haviem dit ,tota la vida, en Joan Iklesies encara que escribissim Iglesias.Així arreglar és pronuncia arreclar.

Home i òme,son la mateixa paraula,tothom ho veu,el fet és que la llengua occitana va suprimir totes las hac del començament de paraula,excepte algunes del gascó que per nosaltrres son hacs aspirades i que en els altres dialectes occitans sempre és amb ''f'',per exemple festa, els gascons escriuen hesta i en pronunciar-ho aspiren l'hac que no és muda del tot,també els pronoms febles s' escriuen en occità sense hac així hi,ho s'escriuen i i o.

Text:Miquèu Maresma

Era cert: El Pujolet era "l'espanyolito de l'año" aleshores no m'ho empassava! ai las!

mininu | Articles salats | divendres, 16 d'agost de 2013 | 04:16h


Temps era temps, arran d'una de les seves frustrants incursions a l'estepa castellana, el president Jordi Pujol, ja cap a la part final del seu llarg mandat, va dir, fent esforços (diria jo) per no perdre els estreps ni les formes, que calia carregar-se de paciència, i va rematar l'autorecepta amb aquesta fórmula, entre contundent i desesperada: "...i si se'ns acaba, en comprarem més!".
Ha plogut molt, des de llavors, i cada cop més sovint en forma de tamborinada.
"Al meu país, la pluja no sap ploure", cantava en Raimon, i essent això cert ("o no plou, o plou massa"), ho és encara més quan la pluja ve de ponent. I així, a còpia de patir sequeres i tempestats combinades, el president Pujol ha arribat al punt que tots li sabem, de convencê's que Catalunya no té més remei que anar sola, si no vol quedar dissolta en l'àcid de l'Estat unidimensional castellà.

Ho recordava Miquel Sellarès en el diari d'aquest 15 d'agost de festes majors, parlant de dues personalitats catalanes que "han fet en els darrers mesos un gir estratègic i real en la seva trajectòria política, adaptant-se a la gran majoria social del país que està a favor del dret a decidir i, una gran part d'aquesta, de la plena sobirania nacional". Un d'ells, Jordi Pujol, "ha escrit fins i tot un llibre justificatiu, El camí davant del congost, en el qual l'expresident explica la seva decepció i com, des del seu espanyolisme històric, acaba fent el pas a l'independentisme com a única sortida a la decepció amb Espanya i a la impossibilitat de preservar la identitat, la llengua i la cultura de la seva nació".

L'altra personalitat és Joaquim Nadal, que, sortint de la línia marcada per la cúpula del seu partit, el PSC, ha decidit acceptar la proposta de l'actual alcalde de Girona, el convergent Carles Puigdemont, i presidir una taula gironina que treballarà per la consulta sobiranista, i ho fa, explica, "per defensar un dret bàsic", com és el dret a decidir. Tot això enmig dels esperables escarafalls dels seus coreligionaris, que de les maneres més pintoresques, per no dir patètiques, s'entesten a creure, i a fer-nos creure, que mamar-se el dit és un gran què que no ens podem deixar perdre, i emulant el gran Charly Rexach asseguren, en canvi, que això de córrer cap a la independència del país és de covards!

Per a Miquel Sellarès, la (re)conversió dels veterans Pujol i Nadal "no és més que el reflex de la realitat del país", un país que "ja no està ni pel peix al cove ni per nous sistemes de finançament ni per nous estatus ni per entelèquies federals". A la seu del PSC, però, residu del Partit Sense Crosta que reclamava Joan Ferran, fan com si sentissin ploure, ocupats com estan a retreure a Artur Mas (a qui, si no?) les retallades que pateix el pobre poble ras...



El president Mas intenta tirar endavant la nau que governa sense pendre mal amb les tisores mentre espera, debades, la resposta a la carta que va enviar fa ja un mes a Mariano Rajoy, que es veu que està ocupat llegint el fenomenal Victus d'Albert Sánchez Piñol (que està convençut, ha dit, que el llibre no farà pas canviar el punt de vista del polític gallec sobre Catalunya). La portaveu d'ERC recordava l'altre dia a l'ínclit doctor Rajoy Brey que la paciència dels catalans no és pas infinita, i que, a diferència d'altres temps, ara ja no estem disposats a anar a comprar-ne més enlloc. Aquí, en comptes de perdre el temps en collonades, anem afinant l'anàlisi, i cada dia queda menys espai i menys oportunitat per a l'estafa, la mentida, la contemporització, els contes de mai acabar per fer adormir la mainada.
Vegeu, si no, aquest complet treball ("España pierde Cataluña, como dijo Unamuno") del professor de sociologia de la UB Xavier Martínez Celorrio, publicat a eldiario.es el 13 de setembre de l'any passat, tot just després de la macromanifestació de la Diada, i que els mesos transcorreguts no han fet sinó carregar-lo de raó. El copio sencer, marcant amb roig (per facilitar-los la feina) els passatges d'especial interès per als debonafederalistes navarrians, collbonians i lucenians:

«La Diada del 2012 marca el fin de 140 años de pactismo catalán para modernizar el Estado y hacer encajar la diversidad multicultural de España. Así de tajante es el mensaje de la masiva manifestación soberanista de Barcelona. Un clamor popular, tan ninguneado y minimizado por buena parte de la prensa madrileña como resaltado por la prensa internacional. También ciertas voces de la izquierda española culta han mostrado incomprensión, hilaridad y paternalismo posesivo contra esta demostración de fuerza del soberanismo catalán.
»Primero te ignoran, luego se ríen de ti y cuando te atacan, ganas. Con estas tres fases, el soberanismo no violento de Gandhi resumía las reacciones en contra que recibía del Imperio británico. Eran otros tiempos y otras latitudes pero el marco mental de los que se sienten superiores parece ser el mismo en todas partes y momentos.
...

»El catalanismo que propugnaba la solución federal de España, con Pi i Margall al frente, se remonta a la muy olvidada I República (1873), hace ahora 140 años. El sueño federal de Pi i Margall, inspirado en Proudhon y su ideario cooperativo, marca el inicio de la continua influencia catalana en la articulación institucional de la España contemporánea. Una influencia modernizadora siempre mal asumida y ninguneada por unas élites madrileñas y provinciales acomplejadas ante lo catalán, esa alteridad y némesis de la España decimonónica de trono, sables y altar.

Asumiendo, a la larga, la dualidad incompatible entre el alma castellana y la catalana, Miguel de Unamuno reconocía en carta a Manuel Azaña (1918): “Justo es, pues, que España pierda ahora Cataluña. Y la perderá, no me cabe la menor duda que la perderá. La federación no es más que una hoja de parra”. Casi un siglo después, Unamuno es profético. Eso sí, un siglo sinuoso y áspero que no ha resuelto ni la conllevancia orteguiana entre España y Cataluña ni los problemas de la identidad española y su memoria histórica, tolerando un mapa de fosas de la guerra civil que hoy da escalofríos. Pero, ya saben, aquí los crímenes del franquismo no se tocan y los archivos de Salamanca eran un derecho de conquista hasta hace dos días.   

El actual Estado de las autonomías, diseñado para disolver las reivindicaciones nacionales de Cataluña y País Vasco como reconocía Esperanza Aguirre sin rubor alguno, es otra hoja de parra caducada, inviable y deslegitimada que no puede disimular la realidad de su fracaso. A la vista del mundo y de los mercados internacionales, el modelo autonómico español dista mucho de ser funcional, eficiente y federal. Algo muy propio de unas élites que mantienen vetado cualquier cambio o reforma constitucional para diferenciar cuáles son nacionalidades y cuáles son regiones, atribuyendo y delimitando modelos de autogobierno y cooperación mutua,  un Senado territorial efectivo y un modelo fiscal eficiente y solidario. De eso nada.

La intocable y sagrada Carta Magna (votada solo por un tercio de los españoles hoy vivos) solo se reforma por la puerta de atrás, sin debate ni referéndum, para constitucionalizar el techo de déficit (2011) asumiendo, por dictado de Berlín, un tótem neoliberal que antes era indigesto para la socialdemocracia.  Hay reformas y reformas.

Ante la secular intolerancia y torpeza de la derecha para asumir la plurinacionalidad de la España real, la izquierda española no ha contrapuesto un proyecto histórico alternativo, modernizador y cohesivo. Ni adoptó medidas para desinflar el paraíso artificial del España va bien con salarios bajos y sin apenas impuestos ni construyó un relato consistente de justicia territorial y reconocimiento de la diversidad más allá del artificio de la España plural, ardid creado por el marketing de usar y tirar del que no queda nada.

Ya en 1999 dicen que Felipe González confesó a Pasqual Maragall que al pueblo español le costaba mucho asumir nuevos conceptos. El federalismo asimétrico no suponía uno, sino dos conceptos inasibles y complejos para la baja cultura política de los ciudadanos, según él. De aquel paternalismo protector y de renuncia, vienen estos lodos.

En el 2000, la factoría ideológica del PP actualizó la consigna gramsciana de la lucha continua por la hegemonía discursiva y mediática y sacó de la chistera el patriotismo constitucional. Dos en uno. Ni se toca la Carta Magna ni la integridad de la única nación-patria de los españoles. Dos conceptos que, al parecer, han calado y conectado con el alma española mejor de lo que suponían algunos. Hasta su padre intelectual, Jürgen Habermas, alucinaba de la capacidad vampírica de la derecha española que, para rematar la faena, estigmatizó el Estatut catalán cual impureza heterodoxa desplegando una catalanofobia que rendía votos.
En ningún sistema federal, las regiones más ricas contribuyen al fondo de solidaridad hasta quedarse empobrecidas y con peores servicios públicos y de bienestar que el resto de regiones a las que ayuda. En Alemania y en Estados Unidos las regiones ricas no pasan del 4% de su PIB en transferencias de solidaridad. Cataluña aporta cada año a España un 8% de su PIB, unos 16.000 millones de euros, acumulando así una deuda de 42.000 millones a causa de un sistema disfuncional e irracional de financiación que, encima, la deja con menor inversión en políticas sociales y educación que el resto.
El déficit fiscal acumulado acaba convirtiéndose en déficit social y castiga injustamente a las clases populares catalanas. Un ejemplo, sólo un 27% de los hijos menores de 16 años de familias pobres catalanas tienen alguna forma de beca de estudios. El capítulo de becas, nominalmente, está transferido pero bloqueado desde Madrid. ¿Por qué la bloquean los gobiernos de Madrid, sean socialistas o conservadores? ¿Cómo pueden perpetuar esta injusticia los socialistas españoles que va en detrimento de la igualdad de oportunidades? De los catalanes pobres, pero no de los pobres de otras partes.
En paralelo, los ciudadanos comprueban, indignados, cómo otras regiones más pobres financian de modo universal y no por razón de renta, ordenadores en las escuelas y otras prestaciones y servicios que son y han sido inimaginables en Cataluña. Entre 1986-2006, Cataluña ha transferido 213.963 millones de euros a las regiones menos desarrolladas de España, cuyos líderes regionales ahora ríen y ridiculizan la actual asfixia de recursos y tesorería de la Generalitat. Por eso, el modelo de financiación no es federal sino depredador, expoliador y regresivo.
Hartos de la ingratitud, de la ignorancia y de los tópicos anticatalanes que se remontan a tiempos de Quevedo, la Diada del 2012 marca un antes y un después. Ninguna democracia permite a su Tribunal Constitucional revocar una norma legal y estatutaria aprobada en referéndum. Ninguna economía y administración moderna esconde y hace opacas las balanzas fiscales a sus ciudadanos. Ningún Estado incumple lo que dictan los tribunales y retiene el autogobierno de las becas, discriminando a los hijos pobres de las regiones más ricas. Ninguno, salvo España.
El listado de agravios es proporcional al silencio e indiferencia que recibimos desde la España dialogante, abierta y cosmopolita que antaño elogiaba Cataluña como motor económico, innovador y creativo. No hay puentes, ni interés, ni voluntad de conocer al otro. Solo faltaba que Peces-Barba volviera a intimidar con bombardear Barcelona, tal y como antes amenazaron Azaña o Fraga. Viejo recurso trasnochado de autoridad e impotencia en plena globalización y rearticulación política de Europa. España está instalada en otra onda, en otra fase y en otro tiempo.
Como reacción veremos ahora muchos federalistas salir de los armarios. Justo cuando Cataluña inaugura un nuevo ciclo y cierra 140 años de esfuerzos por construir un Estado español que ha dejado de sentir como propio. El derecho a decidir se abre paso y tiemblan las telarañas de una España autonómica en plena crisis de todas sus instituciones. De aquellos vientos, estas tempestades de cambio, empoderamiento y libertad».
___________________________________

[Il·lustració de l'entradeta: Apollonia SaintClair]
Comentaris: 2
  • ..//..
    rginer | divendres, 16 d'agost de 2013 | 06:47h
    Encertat anar recuperant articles com aquest de l'any passat i marcant en roig els paràgrafs més entenedors per 'entendre' (¿?) aquests 'federalistes' apareguts sobtadament.
    Bon cap de setmana.
     
    • No és fàcil
      mininu | dissabte, 17 d'agost de 2013 | 03:12h
      Algun vell savi potser diria "qui els entengui que els compri!", però tb és cert que prescindir del psc és un luxe q no ens podem permetre; ara: ells tampoc poden quedar-se en fora de joc, oi? Cauran del cavall a temps? S'admeten apostes.

      Una abraçada, Roser 

El colapse de la primavera àrab a Egipte vist des de Catalunya estant

jrenyer | Món islàmic | divendres, 16 d'agost de 2013 | 16:39h
 
La deposició del president Morsi per part de l'exèrcit egipci ha desencadenat un nou cicle de violència, l'estroncament del procés de democratització iniciat arran de la caiguda de Mubàrak i la reinstauració d'un règim tutelat pel poder militar, com així ha estat des del 1952 quan el general Naguib destronà el rei Faruk.

Les revoltes als estats àrabs iniciades amb l'enderrocament del règim de Ben Ali a Tunísia i, posteriorment el de Hosni Mubàrak a Egipte  han comportat l'arribada al poder per via electoral dels partits islamistes (a Líbia l'enderrocament de Gadafi fou per la via insurreccional amb suport militar de França). Tot i les diferents problemàtiques autòctones d'aqueixos tres països l'islamisme, un cop arribat al govern de l'estat, presenta arreu una contradicció essencial: la prioritat de la instauració d'un model social coherent amb la xària per davant del desenvolupament econòmic i polític.
Per entendre els esdeveniments en curs a Egipte cal tenir en compte la significació de l'islamisme sorgit precisament al país del Nil a finals del segle XIX com a reacció a la influència cultural derivada del domini dels imperis europeus que obren al tràfic comercial mundial el canal de Suez al 1869. Els islamistes  egipcis, lluny d'encarar les causes endògenes, responsabilitzen a la influència francesa i posteriorment britànica de l'endarreriment dels països musulmans.  La seva, és una reacció defensiva davant la impactant puixança europea que propugna el retorn a l'islam originari entès com a ordre moral, codi penal i regim polític basat en la xària, que s'ha d'interpretar literalment i dogmàticament (i exclusivament en àrab).
L'any 1928, Hassan al Banna fundà amb aqueix propòsit la secta dels Germans Musulmans justament en un moment històric en que les possibilitats de desenvolupament econòmic d'Egipte son reals gràcies a l'aparició d'una incipient burgesia local, assimilada a la cultura occidental, especialment a la ciutat d'Alexandria on conviuen minories jueves, armènies i gregues amb colònies d'europeus. S'hi editen diaris en francès i anglès i afloren els primers intel·lectuals àrabs amb una visió moderna de la seva pròpia identitat que seran a l'origen del moviment independentista egipci i que influiran en els joves militars que l'assoliran després de la Segona Guerra Mundial.
Així doncs, des d'Egipte es difon a la resta del món musulmà concepció teocràtica totalitària del món i de la vida, amb voluntat proselitista (com el cristianisme) i vocació universal, aprofitarà de les experiències dels altres dos totalitarismes del segle, el nazi-feixisme i el comunisme amb un propòsit similar: instaurar un únic estat islàmic que aplegui la totalitat de la comunitat dels creients. Quan l'any 1952 el moviment del oficials lliures, amb Naguib i Nasser al capdavant, instauren un règim republicà de tall presidencialista els Germans Musulmans no són prou forts com per disputar el poder a l'exèrcit, l'únic element capaç de cohesionar la societat egípcia. Hom arribar a un repartiment tàcit d'esferes d'influència: els militars tenen l'exclusiva del govern i els islamistes s'atribueixen el control de la vida social. Així van despareixent els espais de llibertat cultural, les minories fugen del país i augmenta la pressió sobre els coptes reduïts a la condició de ciutadans de segona categoria.
No és una entesa exempta de tensions:  Sayyid Qutb, un dels referents clau per entendre la psicologia de l'islamisme contemporani acaba penjat a la forca pel règim militar en una tongada repressiva als anys seixanta. Als anys vuitanta els grups armats islamistes emprenen accions terroristes contra el turisme, percebut com a font de corrupció (quan realment és una de les principals fonts d'ingressos). L'acord de pau amb Israel de l'any 1979 és rebutjat pels Germans Musulmans, que s'oposen també a l'aliança amb els USA durant la presidència de Mubàrak. Però allò que els fa créixer és el desgast del poder dels militars atesa la incapacitat per bastir una economia sostenible per un país superpoblat per masses analfabetes i fanatitzades, depenent de les ajudes d'altres estats àrabs i dels USA.
Quan el contagi de la primavera àrab arriba a Egipte, una majoria social integrada per demòcrates, coptes i islamistes fa abdicar Mubàrak amb el consentiment de l'exèrcit i del president Obama que un any abans havia fet una crida a la democràcia des de la mateixa universitat islàmica d'Al Azhar. El parit pantalla dels Germans Musulmans (denominat càndidament "de la Llibertat i la Justícia") guanya les eleccions, però es incapaç de governar eficaçment en matèria econòmica i fer una constitució de consens amb els sectors laïcs i els coptes. La seva prioritat és la instauració d'un règim estrictament islàmic. De fet, Morsi ni tan sols és el líder efectiu de la Germandat, sinó un home de palla i, a més, maldestre. Del govern estant, mantenen una estructura de col·laboració clandestina amb Hamas que afavoreix la conversió del Sinaí en un santuari del gihadisme global contra Israel en contra, fins i tot a trets, de l'exèrcit acantonat a la frontera amb Gaza.  
Davant el ràpid deteriorament de la situació econòmica i política per la seva incapacitat congènita a l'hora d'ocupar-se de les necessitats quotidianes, l'actitud dels sectaris envers la resta de la població és d'imposició i intolerància com ho reflecteixen les opinions recollides per la periodista del País que cobreix els esdeveniments del Caire un cop l'exèrcit va destituir el proppassat 3 de juliol a l'inoperant president Morsi. Les agressions contra els coptes, que ja s'havien incrementat al darrer any, amb la destitució de Morsi ha agafat proporcions de neteja ètnico-religiosa. Un cop desallotjats del govern els Germans Musulmans tornen a adoptar el paper que millor els hi escau, el de víctimes d'una espiral de violència que només pot acabar -segons ells- amb la victòria total de l'islam.
La primavera àrab s'ha acabat a Egipte amb fracàs global que situa l'estat mateix en un atzucac i més depenent que mai de l'ajuda d'un Obama que hi ha vist torçats els seus propòsits democratitzadors però que no pot de cap manera deixar de sostenir el règim tutelat pels militars. L'analista Barak Barfi de la New America Foundation ho descriu a l'article "L'Etat egyptien en deroute ?" publicat ahir mateix a L'Orient le Jour de Beirut.
La direcció clandestina dels Germans Musulmans s'ha refugiat a la franja de Gaza amb la complicitat d'Hamàs, des d'on pensa dirigir la resistència contra el nou govern egipci. Tot fa preveure un increment de la conflictivitat amb els islamistes palestins i els grups afiliats a Al Qaeda instal·lats a la península del Sinaí, un territori poblat per beduins tradicionalment aliens a l'ordre estatal emanat del Caire. Steven Metz preveu en un recent article a la Word Politics Review que aqueix territori desèrtic sigui l'escenari d'una batalla estratègica.
Des de Catalunya estant cal ajudar els laics i els demòcrates egipcis a establir un sistema constitucional pluralista deslliurat de la tutela militar certament, però sobretot de l'amenaça del totalitarisme islàmic i els seus propòsits genocides envers els coptes i els jueus.  

Le Conflent se mobilise pour la chaîne humaine: CATALONIA THE NEXT STATE IN EUROPE !!!

Le Conflent se mobilise pour la chaîne humaine

Le 15 août à 6h00 par J.-L.B | Mis à jour le 15 août
Hervé Py, entouré de Violeta Tubert, Enric Balaguer, et Jordi Taurinya, les relais de la chaîne conflentoise.
Hervé Py, entouré de Violeta Tubert, Enric Balaguer, et Jordi Taurinya, les relais de la chaîne conflentoise. PHOTO/D.R
Répétition ce samedi dans le centre-ville, de cette initiative destinée à réaffirmer le souhait des Sud-Catalans à obtenir l'indépendance.
Après le Vallespir, c'est au tour du Conflent de se mobiliser pour que la chaîne humaine pour l'indépendance de la Catalogne soit, le 11 septembre prochain, la plus impressionnante possible.
A l'appel de l'Assemblée nationale catalane (ANC), plusieurs milliers de personnes ont décidé, ce jour-là, de se donner la main tout au long de la via catalana qui rallie le Perthus à Alcanar dans le pays valencien en longeant la Méditerranée. Un geste symbolique destiné à marquer les esprits et surtout à réaffirmer la détermination des Sud-Catalans dans leur souhait majoritaire de marcher pour l'indépendance.
850 villes sont aujourd'hui mobilisées pour que cette 'cadena humana ' puisse passer la barre symbolique des 400 000 personnes à se donner la main en ce jour de fête nationale.
Hervé Py, le président de l'Assemblée nationale de Catalogne-Nord, était la semaine dernière à Céret pour sensibiliser les militants locaux à ce qu'ils soient l'un des maillons forts pour faire se prolonger l'initiative au-delà de la frontière, jusqu'au Boulou. Il était ces jours-ci à Prades pour mettre au point avec les membres du Casals del Conflent les modalités d'une répétition pendant la tenue de l'Université catalane d'été. Il a été acté qu'elle se déroulera ce samedi, sur le coup de 20 h.
Pour cette mise en jambes, les organisateurs locaux ont décidé de relier l'ancienne maison de Pompeu Fabre, au début de la rue des Marchands, jusqu'au buste de Paul Casals situé sur l'avenue du Cant del Ocells.
L'Assemblée nationale de Catalogne-Nord a fait le pari de mobiliser 10 000 personnes dans les P.-O. le 11 septembre prochain.







Blog Archive